Cette jeune femme, âgée de seulement 35 ans, a déjà fait ses preuves en tant que curatrice pour des événements prestigieux tels que la foire parisienne AKAA et le musée de la photographie de Saint-Louis. Issue d’une famille d’enseignants linguistes de l’Université Gaston-Berger, Salimata Diop combine sa passion pour l’art avec une solide formation classique en tant que pianiste.
Pour Salimata Diop, cette opportunité de diriger la Biennale de Dakar représente à la fois la reconnaissance de son travail et un tournant décisif dans sa carrière. En tant que native de Dakar, cette expérience revêt une signification particulière pour elle, étant donné que c’est dans cette ville qu’elle a grandi. Elle considère cette biennale comme l’une des manifestations artistiques les plus importantes du continent, offrant une plateforme unique pour rencontrer des artistes africains et établir des liens avec la scène artistique internationale.
Selon Salimata Diop, l’art a le pouvoir de créer de nouvelles perspectives et de stimuler le dialogue entre les cultures. Cette édition de la Biennale de Dakar sera l’occasion de célébrer la diversité artistique africaine et de promouvoir l’échange créatif à travers le continent et au-delà.