Pouvoir d’achat
Dans un contexte de forte inflation, l’enseigne discount de Carrefour leur propose 10 % de réduction sur l’ensemble des produits alimentaires ainsi que des paniers spécifiques pour 20 euros.
Sur présentation de la carte d’étudiant, une réduction de 10 % sera accordée sur l’ensemble du panier de courses — hors alcool et non alimentaire —, à chacun des passages.
Les 33 points de vente Supeco, le concept discount du groupe Carrefour importé d’Espagne il y a trois ans, musclent leur offre commerciale. Dans un contexte de forte inflation — où « on voit de plus en plus de clients arriver avec juste un billet de 20 euros en poche », pointe Boris Cuvillier, le patron de l’enseigne —, le discounter lance un dispositif spécifique pour les étudiants. « Certains de nos magasins sont implantés à proximité de campus, poursuit-il. Bien de ces jeunes vivent souvent avec peu de moyens. » L’an dernier, d’autres enseignes – Casino notamment – avaient déjà lancé un dispositif à leur intention.
Ainsi, sur présentation de la carte d’étudiant, une réduction de 10 % est accordée sur l’ensemble du panier de courses — hors alcool et non alimentaire —, à chacun des passages. « Le parent qui vient avec son enfant, ça marche aussi », précise-t-il, en rappelant qu’une bonne partie des 3 000 références en moyenne sont déjà à des niveaux de prix bas. « Ce sont essentiellement des MDD (marques distributeurs) Carrefour, des marques nationales à prix cassés ou encore des marques alternatives très compétitives », détaille-t-il.
« Du snack ou des conserves mais aussi des fruits et légumes »
Mais ce n’est pas tout. Dans le but d’encourager les étudiants à manger équilibré et régulièrement, sans se ruiner, Supeco propose des paniers de produits qui permettent de préparer des repas pour cinq jours, soit cinq petits-déjeuners et cinq dîners, élaborés à partir des conseils d’un nutritionniste. Yaourt nature, riz, cookies… les fiches en magasins signaleront les produits, appartenant essentiellement à la marque premiers prix de Carrefour.
« Nous avons organisé des tables rondes avec les étudiants. Et nous avons aussi mis les articles qu’ils ont demandés comme du snack ou des conserves mais aussi des fruits et légumes », explique Boris Cuvillier. Alors que le prix des denrées alimentaires va encore flamber, tenir ce plafond de 20 euros pour l’enseigne risque toutefois de se révéler difficile. Le contenu du panier est donc amené à évoluer dans le temps.
En fonction du succès de cette opération, d’autres dispositifs pourraient voir le jour. « On sait que la 3e semaine du mois est difficile pour bien des clients. Pourquoi ne pas envisager des actions spécifiques ? »
LP/Arnaud Journois et Sylvie De Macedo