Attendu au tournant sur la question du M23, le président français a assuré que toutes les parties, y compris le M23 et le Rwanda, s’étaient engagées en faveur du cessez-le-feu prévu le 7 mars. Réticent à condamner explicitement Kigali, il a aussi brandi la menace de sanctions en cas de non respect du calendrier.

« Brut de décoffrage ». C’est en ces termes que l’Élysée qualifie la conférence de presse qui s’est déroulée au palais de la Nation de Kinshasa à l’issue du tête-à-tête entre Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi. Pour sa seule interaction publique avec les médias au cours de sa tournée en Afrique centrale achevée ce samedi 7 mars en République démocratique du Congo (RDC), Emmanuel Macron se savait attendu sur un sujet : celui de la crise dans l’est de la RDC. Le M23, que le Rwanda est accusé de soutenir activement, a en effet continué de progresser ces dernières semaines et le processus diplomatique se trouve pour le moment dans l’impasse.

