Les déclarations de Gabriel Attal ont adouci le discours de certains syndicats, mais n’ont pas apaisé la colère de la base. L’exécutif, se disant « inquiet », se mobilise en vue de l’ouverture du Salon de l’agriculture ce samedi 24 février.
Sur les points de blocage, certains agriculteurs restent sceptiques quant aux annonces d’Attal, tandis que les Jeunes Agriculteurs (JA) appellent à de nouvelles actions pour sensibiliser et préconisent l’organisation d’un grand débat impliquant l’ensemble des acteurs du monde agricole. Dans un contexte social tendu, l’ouverture du Salon de l’agriculture ce samedi 24 février s’annonce délicate.
Pour le président et son gouvernement, la visite au salon devient chaque année moins paisible. La préparation de cette 60e édition a considérablement perturbé les agendas.
Depuis près d’un mois, la crise agricole persiste, incitant l’exécutif à montrer un bataillon de ministres plus engagés que jamais, fermement déterminés. À la veille du salon, les ministres et le président entendent se montrer mobilisés, adoptant un langage concret et déterminé.
« L’Élysée assure que le ton du Salon sera sans détour, franc, direct, républicain et sans filtre », déclare-t-il.