Selon le président américain, il s’agissait « sans doute de ballons d’entreprises ou d’instituts de recherche »
L’affaire se dégonfle. Alors que les Etats-Unis ont abattu trois engins volant à haute altitude entre vendredi et dimanche dernier, « rien n’indique, à ce stade, qu’ils étaient liés au programme d’espionnage chinois par ballon ou qu’il s’agissait de véhicules de surveillance d’un autre pays », a indiqué Joe Biden depuis la Maison-Blanche ce jeudi.
Le président américain a expliqué qu’après l’incursion du ballon chinois, « nos militaires ont surveillé de près notre espace aérien » et ont détecté ces objets qui posaient un danger potentiel pour l’aviation civile, et il a ordonné qu’ils soient abattus.
Mais selon les conclusions partielles du renseignement américain, « ces trois objets étaient sans doute des ballons liés à des entreprises privées, de loisir ou à des instituts de recherche étudiant la météo ou conduisant des recherches scientifiques », selon Biden. Des opérations sont actuellement en cours pour récupérer des débris. Il n’y a pas, non plus, de hausse du trafic de ces objets, a précisé le président américain : ils ont simplement été détectés car l’armée américaine « a pris des mesures pour améliorer (ses) radars ».