Une expérimentation de la semaine de quatre jours auprès de 61 entreprises met en avant les effets positifs de cette réorganisation sur la santé des employés.
Les conclusions d’une étude à grande échelle sur la semaine de travail à quatre jours ont été publiées. Résultat : la productivité est restée stable tandis que la satisfaction des employés a augmenté de façon spectaculaire. C’est ce qui ressort de la plus grande étude jamais réalisée sur la semaine de travail à quatre jours, à laquelle ont participé 61 entreprises au Royaume-Uni, dont 56 ont décidé de poursuivre les changements, relaie France info.
Les entreprises et organisations qui ont pris part à cet essai de six mois allaient de petites entreprises locales à de grandes sociétés comptant environ 2 900 employés. Ces employés ont vu leur semaine de travail réduite de cinq à quatre jours, sans perte de salaire associée. L’essai a été mené par l’association 4 Day Week, le think tank Autonomy et des chercheurs de l’université de Cambridge et du Boston College (États-Unis).
71 % de stress en moins
Les résultats ont montré que la majorité des entreprises ont vu leurs performances et leur productivité se maintenir, avec une augmentation moyenne de 1,4 % de leurs revenus. Environ 92 % d’entre elles ont maintenu la semaine de quatre jours après la fin du projet pilote, et dix-huit d’entre elles ont déclaré que cette nouvelle politique était un changement permanent.
Le stress et l’épuisement professionnel des employés ont diminué de manière significative, 71 % d’entre eux faisant état de niveaux d’épuisement inférieurs. Les niveaux d’anxiété, de fatigue et de troubles du sommeil ont diminué, tandis que la santé mentale et physique s’est améliorée. Quelques points négatifs sont toutefois à noter : 17 % des employés ont rapporté une hausse du nombre d’heures supplémentaires et 15 % ont relevé une augmentation de leur volume horaire. Certains ont même rencontré des difficultés pour dormir et 10 % ont confié être plus fatigués.